Mary Kay essorant une peau d’orignal, Fort McPherson, Territoires du Nord-Ouest, 1990. Photographie, Tessa Macintosh
Archives T.N.-O. /G-1995-001: 6915
Femmes grattant une peau d’orignal à Ndilo (Rainbow Valley, Yellowknife), Territoires du Nord-Ouest, vers 1980.
Photographie, Tessa Macintosh
Archives T.N.-O./G-1995-001: 3629
Une étape finale consiste à fumer les peaux tannées. Cette étape donne à la peau une riche couleur brun-rouge, et la rend plus imperméable. Pour ce faire, la peau est cousue dans un sac et suspendue au-dessus d’un feu de bois pourri et de pommes de pin séchées.
Photographie, Ray Webber.
© Musée Bata de la chaussure
Les matériaux pour les vêtements
La préparation et le tannage des peaux
« Tout d’abord, on doit chasser et tuer un orignal (la chose la plus importante). On peut alors le dépecer. On doit faire très attention à ne pas percer des trous dans la peau, moins la peau est trouée, mieux c’est... L’étape suivante consiste à ouvrir la tête de l’animal pour en ôter la cervelle que l’on place dans un contenant hermétique, et que l’on laisse reposer dans un endroit chaud. On la laisse pourrir. Elle prendra une couleur verte en près de deux semaines. L’acide qu’elle produit est essentiel au tannage... On apporte la peau à la maison et on commence à la nettoyer. »
Poldine Carlo. Nulato: An Indian Life on the Yukon. 1978:50
Chaque tanneur avait sa propre recette, mais toutes comprenaient ces étapes : la peau est tendue, les poils et la chair sont éliminés, elle est ensuite lavée, séchée, puis enduite de la cervelle de l’animal, avant d’être grattée afin de l’affiner, de la lisser et de l’assouplir. Une étape finale et facultative consistait à fumer la peau sur un feu de bois pourri et de pommes de pin séchées. Cette étape permettait de donner à la peau une riche couleur brun-rouge, et de l’imperméabiliser.